Le canal de la Robine : cap au sud !

L’écluse de garde de Moussoulens isole le canal de la Robine des crues de l’Aude.

Pour faire le même itinéraire, vous pouvez embarquer à notre base de Homps

Le canal de la Robine constitue l’un des traits d’union entre le canal du Midi et la Méditerranée. Entre soleil et cigales, nous avons chaussé nos espadrilles et fait provision d’olives et de vin rosé pour embarquer à, Homps (Aude), en Minervois. Alors que nous avions mis le cap sur Port-la-Nouvelle et les rives de la Méditerranée, c’est Narbonne la jolie qui nous a retenus !

J’aime les estuaires ! Ces espaces aquatiques fluctuants, où les eaux se confrontent avant de se mêler; où les parfums marins viennent relever les saveurs terriennes, épicer les vents et former, terre et mer, un subtil salé-sucré… ci, dans le midi de la France, pour désigner une ouverture sur la mer, on parle de « grau ». Celui débouche à Port-la-Nouvelle (Aude), au coeur de l’ancien estuaire de l’Aude par lequel les marins de l’Antiquité abordaient à Narbonne. Le delta s’est comblé, laissant place à de vastes étangs lagunaires, bordés de langues de terre qui dessinent et ourlent le canal de la Robine.

Homps. Le vent souffle !

C’est donc avec un entrain non-feint que nous embarquons à Homps (Aude) pour une escapade fluviale d’une semaine (du 6 au13 juillet 2020) qui doit nous permettre de venir au plus près des rivages de la grande bleue. Ce sera d’abord le canal du Midi, et ses grands classiques fluviaux que sont Argens-Minervois et Le Somail, puis celui de la Robine, de l’Aude à la mer, en passant par la belle ville de Narbonne, via le canal de Jonction qui relie joliment ces voies d’eau aux personnalités si différentes.

À faire voler les vaches !

Une échoppe éclusière avenante (Pechlaurier).

Dès notre sortie de la voiture, le Midi fait honneur à sa réputation ! Homps est battu par un vent chaud qui souffle en puissantes rafales et balaie le port, où niche, les flottes des Canalous. Nous prenons possession de Jessie James, notre Tarpon 32. C’est un modèle dont nous connaissons l’agrément, mais un bateau haut et qui ne dispose pas de propulseur d’étrave. Sa prise au vent pourrait donc risquer de nous compliquer les accostage… Le bateau est impeccable. Signe des temps et de la crise sanitaire, la prise en main et l’inventaire se font en partie seuls, à l’aide d’une application téléchargée pour l’occasion, qui est une extension de Nauticoncept. Lors de notre passage devant les bases des autres loueurs, nous verrons partout du personnel et des locataires masqués, du moins au moment de l’instruction. Partant au ravitaillement, nous empruntons la passerelle en face de la Maison des vins du Minervois, la vitrine d’un syndicat des vignerons qui regroupe environ 140 domaines. Le très beau bâtiment est construit au-dessus d’un chemin pavé de dalles, l’ancienne rue du village par laquelle les barriques étaient roulées jusqu’aux bateaux.

Avant d’aller chercher le nécessaire à la petite alimentation, nous poussons la porte du caveau du Château de Fauzan, où Laurence Bourrel nous fait découvrir la production du domaine : un vin puissant au caractère bien trempé ! ll est issu des vignes d’altitude de ces vignerons indépendants et en pleine conversion bio. Avant de rentrer à bord, nous jetons un oeil dans la cour du restaurant Les tonneliers. Jean-Louis Touzan expose ses oeuvres. L’une d’elles représente des vaches soufflées par le vent ! Nous croyons à une galéjade, jusqu’à ce que nous voyions les bateaux franchir la passerelle vent debout, les pilotes cramponnés d’une main à la barre, et l’autre retenant leur casquette !

Des salades, sans un mot !

Sans traîner, nous larguons les amarres et amoçr­ons la descente des écluses qui précèdent le grand bief, celui qui s’étend d’Argens-Minervois à Fonseranes, 54 m plus à l’est. Simples ou doubles, les bassins s’enchainent, avec leurs bajoyers arrondis, typiques de l’oeuvre de Riquet, le génial créateur du canal du Midi. À la descente, l’abord est facile, et il suffit de passer les amarres depuis la terrasse sans débarquer. Ça tombe bien, les agents oies navigables de France (V.N.F.) présents se tiennent très à distance, ne vous adressent pas la parole et ont reç­u la consigne de ne plus toucher aux amarres !

La Guinguette d’Argens, une institution !
Simple et plaisant, le clocher de Roubia.

À l’écluse d’Ognon, on peut voir de curieuses sculptures naïves, aller déjeuner au restaurant voisin, mais aussi se rendre compte, au regard des marques de crue, que les maigres rivières traversées par le canal peuvent faire preuve de mauvaise humeur ! L’écluse de Pechlaurier, bien calée contre un promontoire escarpé, est plus riante. On y trouve une boutique où l’occupant de la maison éclusière vend la production de son jardin, et on rit de voir le chien guetter la sortie des bateaux pour courir après le ballon des pare-battage. Le temps de boire un verre à la jolie Guin-guette d’Argens-Minervois, et de passer devant la gare d’eau où les clients re­çoivent leur instruction, nous accostons à Roubia pour la soirée. C’est un joli village entouré d’un profond fossé et serré autour d’un clocher carré. Une balade cycliste dans la lumière du soir nous mène jusqu’à proximité de la tour de Montrabech qui émerge des pins. La campagne est belle et les cultures d’autant plus vertes que certaines sont irriguées par d’ingénieuses éoliennes artisanales.

À distance de l’usager !

Bien sûr, la crise sanitaire est passée par là et la distanciation sociale est de mise, mais Voies navigables de France pousse le concept nettement au-delà de ce qui serait nécessaire ! Alors que nous avions encore parfois le plaisir de croiser des humains aux écluses, les saisonniers recrutés ici pour la saison 2020 rivalisent d’inventivité pour rester à l’ombre de leur guérite et presser les boutons de la télécommande sans en sortir ni adresser la parole aux plaisanciers. Depuis un moment déjà, ceux-ci avaient pour consigne de ne pas toucher aux amarres, ni de prendre le risque d’aider les usagers en quoi que ce soit. Quel dommage ! Ces conversations de bassinée, ces échanges fugaces faisaient le sel des navigations fluviales ! Heureusement, il reste aux écluses de ce parcours un ou deux humains serviables, avenants et plus chaleureux que les boutons des bornes de commande…

À la table du château…

Des jardins irrigués par une superbe éolienne artisanale.

Les fruits du cru, gorgés de sucre et de soleil, font un parfait petit-déjeuner. Puis nous quittons Roubia à l’heure où les cigales sèchent leurs ailes et amorcent leur concert. Le vent n’est pas encore levé et c’est tant mieux ! Nous stoppons le temps d’un café en terrasse à la halte de Paraza fraîchement rénovée. Le quai est très minéral, on n’y trouve ni arbre ni ombre. En revanche, le point d’eau encastré dans un mur est adorable, tout comme la tirelire posée sur le muret par un collectionneur qui demande aux navigateurs étrangers de se délester de leurs pièces de monnaie exotiques. Une belle balade dans les rues fleuries mène au château où résida Riquet pendant le creusement du canal, et qui abrite un domaine viticole, un bar-tapas et aussi des chambres d’hôtes de prestige. La famille Danglas, qui a repris le site en 2005, a aménagé le gigantesque bâtiment en un bel espace voué aux mariages et autres événements. Un chemin pentu relie le parc à une petite halte privée au bord du canal. À Ventenac-en-Minervois, le château est également une cave coopérative, dont l’étage abrite une exposition retraçant le travail de la vigne. Au pied de la haute façade, la Marie-Thérèse, une noble barque de patron, porte beau malgré ses 165 ans ! Elle a été restaurée à Mandirac, sur la rive du canal de la Robine, par un chantier d’insertion. Tout près de là, dans une cabane sur le quai, se tient une épicerie où l’on trouve tout le nécessaire, et en particulier des produits locaux et délicieux, comme la saucisse d’Alzonne, produite un peu plus loin sur le canal, à l’ouest de Carcassonne.

Tourisme et livres anciens….

En aval du pont de Ventenac, sur une placette au bord de l’eau, un curieux totem est dressé sur une souche arasée. Composé de pierres taillées et de fourches de bois, nous y voyons un monument aux platanes morts au front ! lL faut dire que les rares portions du canal encore ombragées ont autrement plus d’allure que celles où se dressent les jeunes arbrisseaux tout juste replantés… Sur les rives, les chantiers de dessouchage se succèdent, mais il faudra bien du temps avant que le canal ne retrouve une canopée digne de sa légende ! L’entrée au Somail par voie fluviale est toujours un grand moment, tant le lieu est emblématique. Passé la flotte de la base Nicols, les bateaux en escale se serrent le long de la rive en herbe, simplement amarrés à des poteaux de bois. En aval du plus photographié des ponts fluviaux, les péniches-hôtels tirent sur leurs amarres, attendant la fin officielle de la crise sanitaire pour reprendre du service.

La cave de Ventenac ouvre sur le quai où la Marie-Thérèse attend son chargement.
Lieu de vinification, de dégustation et de séjour : le château de Paraza est tout à la fois !

Des bateliers s’activent à poncer, peindre ou parfaire leurs aménagements. Comme à chaque fois, nous profitons de l’escale pour rendre visite au Trouve tout du livre et à l’épicerie flottante, où nous croisons l’équipage du Freya Frey. Pourtant, malgré l’atmosphère fluviale et le soleil qui dore les vieilles pierres, nous ne pouvons pas nous défaire d’un léger malaise : le Somail est un hameau où le tourisme est une ressource, et le
plaisancier en escale le ressent ! Plus en aval, et jusqu’à Port-La Robine, le canal est bordé de bateaux en “séjour longue durée” : tout un catalogue d’engins flottants, des plus enthousiasmants aux plus précaires, des plus traditionnels aux plus baroques.

Dans l’antre du livre !

“Le trouve tout du livre” est une librairie de rêve où chacun des 50 000 ouvrages d’occasion est parfaitement répertorié, inventorié et rangé sur des kilomètres de rayonnages. Aucune odeur de poussière, malgré l’âge des livres ; juste les parfums de l’encre et du papier jauni qui flottent jusqu’à l’étage, formé d’une galerie de bois. Dès 1960, Raymond Gourgues a commencé à chercher des livres épuisés pour ses clients, d’abord aux puces de Montreuil dans la banlieue de Paris, puis ailleurs, avant de venir s’installer ici avec sa famille, face au canal du Midi. Sa fille, Nelly, a repris le flambeau de ce beau navire (un ancien entrepôt de 100 m x 10 m), où il fait si bon passer des heures en compagnie de bonnes pages patiemment chinées par cette famille de passionnés

L’allée Dillon

Le matin venu, nous obliquons vers le canal de Jonction, qui relie le canal du Midi à celui de la Robine. Cette courte portion, inaugurée en 1787, a été voulue par Arthur-Richard Dillon, président-né des États de Languedoc. Ici, les écluses sont en self-service : il faut débarquer un équipier qui commande la manœuvre depuis une borne. Les 6 écluses sont suffisamment proches pour que celui-ci aille à pied préparer la suivante pendant la bassinée. C’est du moins ce que fait l’équipage du Dromelot, un joli Luxemotor qui rentre de la cale sèche de Gailhousty. La trouée bordée de pins est superbe ! Nous stoppons au milieu des Joncs, juste en face des 6 ha d’Amphoralis, un parc musée installé sur un très important site de potiers romains.

Le pont en dos d’âne, emblématique du Somail !

Malheureusement, des aléas administratifs et la crise sanitaire ont retardé l’ouverture de la saison, et nous trouvons porte close. C’est néanmoins une visite à ne pas négliger si vous navigue ici. Belle consolation, nous rencontrons Constant Barsalou et l’équipe du Potager sallelois. Ces voisins du site nous accueillent au coeur de leurs cultures potagères. Ils nous guident dans la visite du jardin, partageant leur choix et leur vision de la permaculture, avant de nous proposer des légumes aussi bio que bons ! De retour à bord, l’aubergine est la 1re sacrifiée, en la précuisant dans la cafetière, faute de récipient adapté pour contenir son envie de flotter !

Les quais de allèles-d’Aude sont agréables et semés de palmiers, mais on n’y trouve plus de robinet pour faire le plein du bateau. En parfaite méconnaissance des réalités nautiques, et du fond de son cabanon, l’agent V.N.F. interrogé nous suggère d’aller remplir des bouteilles au cimetière à l’autre bout du village ! Dans ce même village, nous trouvons une alimentation bio et en vrac. Dommage que les rayonnages ne soient pas également approvisionnés de l’indispensable pour dépanner les cyclistes et plaisanciers de passage !

Freya Frey
John Holloway.

La vie sur 2 coques

Vivre à bord de son bateau est déjà une aventure en soi, surtout s’il s’agit d’un minuscule catamaran de 7,92 m. C’est pourtant ainsi que vit John Holloway depuis une vingtaine d’années. En 2018, ce traducteur technique originaire de Cornouaille (Royaume-Uni) a traversé la Manche, puis la France par la Saône, le Rhône et les canaux. À Bordeaux, il a remâté son voilier pour naviguer jusqu’à Audierne, à la pointe bretonne. De cette odyssée, John a gardé une boîte à biscuits qu’il exhibe fièrement et qui représente son bateau mouillé dans le port. Après un hivernage 2019 à Agde (Hérault), il est en route pour passer le prochain à Castets-en-Dorthe (Gironde) lorsque nous le croisons au Somail (Aude). Le chargement du Freya Frey est impressionnant : moto de grosse cylindrée, vélos, annexe…

Fidèle, je suis resté fidèle…

Pour rejoindre le canal de la Robine, il nous faut
encore traverser l’Aude à laquelle on accède par la très belle écluse de Gailhousty. Celle-ci est bordée par un bâtiment épanchoir, c’est-à-dire qu’il laisse passer le trop-plein d’eau. Un 2d bassin dispose d’une cale sèche où il est possible de poser un bateau le temps d’un carénage. La jeunesse locale semble se donner rende-vous ici, plongeant dans le sas alors même que les vannes sont ouvertes, malgré le danger et nos exhortations ! près un bref passage en rivière, l’écluse de garde de Moussoulens ouvre le retour au canal qui serpente agréablement au milieu des vignes. Adossée à un moulin transformé en restaurant, l’écluse du Gua marque l’entrée dans Narbonne, dont les tours nous narguent depuis une bonne dizaine de kilomètres.

Le moulin du Gua marque l’entrée dans Narbonne.
Sallèles-d’Aude : une jolie halte sans équipement,
mais en plein cœur du
village.

Après avoir longé la flotte fantôme d’un loueur qui a choisi de ne pas exploiter ces bateaux cette près avoir longé la flotte fantôme d’un loueur qui a choisi de ne pas exploiter ces bateaux cette saison, la traversée de Narbonne est un enchantement ! Chaque pont, chaque passerelle ouvre sur un paysage nouveau qui se déroule jusqu’au pont des Marchands. S’il est étonnant de passer en bateau sous les boutiques, on apprend que cette arche est la seule survivante des six ou sept que comptait le pont quand il enjambait l’Aude, avant que son cours ne dévie.

Cet ouvrage portait la Via Domitia, la voie romaine qui reliait l’ Italie à l’Espagne et dont on peut admirer des vestiges parfaitement mis en valeur sur la place de l’ Hôtel-de-Ville. Disons-le tout net, Narbonne nous a enchantés ! Ses quartiers historiques, son port en plein centre-ville, à la fois calme et tout près des restaurants et du marché. Une population cosmopolite, un urbanisme harmonieux et une vraie et belle atmosphère… Charles Trenet y est resté fidèle, et on le comprend ! Nous dînons en terrasse, à La fringale, sur la place du Forum où se tient chaque samedi le marché bio.

La Via Domitia, toujours au cœur de la cité !

Demi-tour !

En escale à Narbonne. En arrière-plan, le pont des Marchands

Au réveil, le charme continue d’opérer : le marché du jeudi s’installe sur les 2 rives du canal. Des étals à perte de vue complètent ceux installés à demeure dans les halles voisines. Nous trouvons là des produits au goût de soleil dont nous n’avons pas l’habitude, comme des olives, des fromages de montagne et des fruits autrement parfumés que ceux de la côte atlantique ! Venue nous rendre visite, la capitaine du port nous met en garde : le bief de Port-la-Nouvelle est si envasé et envahi d’herbes que V.N.F. recommande fortement de ne pas s’y aventurer. Il serait même question de le fermer pour la saison… conscients qu’une voie d’eau meurt si elle n’est pas naviguée, nous partons néanmoins. Même si elle est moins spectaculaire enseigne de thérapeute… Le canal serpente au milieu de rivières jusqu’à Mandirac, là où est situé le chantier naval qui a rénové la Marie-Thérèse.

On peut y observer les chariots et les rails de la cale qui permettent de tirer les bateaux à terre. La Mary Flore, une barque catalane, arbore un beau rouge qui souligne ses formes traditionnelles, tandis que l’Espérance dresse ses membrures nues en attente de bordage. Ce bateau, construit à Agde en 1880, est l’un des plus vieux bateaux de travail survivants des côtes de France. Il doit être restauré par le chantier d’insertion animé par Yann Pajot et créé en 1998 par le Conservatoire maritime et fluvial des Pays narbonnais. Nous nous réjouissons d’approcher la Méditerranée et de traverser les étangs qui la précèdent. Passionnés d’oiseaux marins et adeptes des estuaires, nous attendons ce bief comme le clou de notre navigation.

L’Espérance, un sacré chantier (Mandirac) !
La cathédrale St-Just-et-St-Pasteur de Narbonne.

Une équipe de V.N.F. rencontrée à l’écluse de Mandirac nous déconseille à son tour de tenter l’aventure et nous finissons par renoncer. Nous aurons tout lieu de nous féliciter de cette sagesse : le capitaine d’un voilier rencontré à notre retour à Homps nous racontera avoir voulu gagner le canal depuis Port-la-Nouvelle; après avoir fait appel par 2 fois à des plongeurs pour dégager son hélice, il a dû rebrousser chemin et rallier l’eau douce par Agde ! c’est à vélo que nous nous rapprochons de l’Île Ste-Lucie t de sa réserve naturelle régionale. Un site boisé et peuplé d’oiseaux, entre étangs et canal. lL n’empêche, nous sommes frustrés de ne pas être en mesure d’achever cette descente surtout que nous avons, bien ancré, cet instinct de tortue qui nous pousse à rejoindre la mer et à y tremper les pieds chaque fois que possible. Nous apercevons juste ces endroits où nous aurions aimé nous attarder Qu’importe, nous reviendrons avec un bateau capable de s’affranchir des limites de l’eau douce ! Un bateau adapté à la mer, aux canaux, mais aussi apte à vagabonder sur les étangs sans contrainte de tirant d’eau. Un tractable évidemment !

Texte et photos Olivier Chauvin

Pour faire le même itinéraire, vous pouvez embarquer à notre base de Homps